5 thoughts on “Flash Spécial du Fournil des Biquets sur le Gluten”
  1. Merci Simon et Jeanne pour cet article qui nous éclaire très brillamment sur l’art qui est le vôtre et nous fait prendre conscience de la forêt que cache l’arbre de la préservation du goût. Il y a bien plus à sauver qu’une saveur, c’est tout ce qui mène à cette merveille ! Et qui participe à un équilibre bien plus profond qu’on imagine…

  2. Bonjour,
    Je tombe sur votre article par hasard et en tant que diététicien énergétique je tiens à vous signaler, d’une part que c’est très agréable de votre part de décrypter votre travail et d’insister sur le gluten dont beaucoup de gens parlent actuellement il est vrai et pour cause, des blés modifiés plus de 20 fois en 50 ans ça ne passe pas inaperçu mais je tenais à rebondir sur certains points.

    Le pain certes est utilisé depuis très longtemps mais pas exclusivement celui fait avec la farine de blé, le blé noir ou sarrasin est aussi très répandu mais moins modifiable et ne contenant pas de gluten donc moins intéressant pour les industriels donc on en parle moins. Le gluten devient un opiacé lorsqu’il transperce les parois intestinales donc plus intéressant pour les industriels qui veulent rendre les gens addict à leurs produits, d’où rajouts etc…

    Il est osé de parler de sucres lents et de carences dans une société bombardée de sucres en tous genres.
    Si l’appellation “sucres lents” existe c’est pour mieux faire passer l’autre appellation “sucres rapides” par opposition, la mauvaise, celle qui contient des sucres fabriqués raffinés qui détruit le cerveau de nos enfants par exemple…! Alors que des vrais sucres il n’en existe ni des lents ni des rapides dans la nature.
    Seule la prise de sucres raffinés en grande quantité à une action rapide et violente sur les taux de glycémie, type coca-cola, nutella etc car ils n’empreintent pas le chemin classique de digestion des sucres, alors que les sucres présents dans les céréales, fruits et légumes ont eux une action efficace au niveau glycémique lorsqu’ils sont bien digérés …et si la majeure partie des gens consommait équilibrés, céréales et légumes verts bien cuits avec une apport en glucose régulier personne n’aurait besoin de l’autre sucre, la drogue légale…l’histoire est longue!

    Vous écrivez (il est regrettable de se privé d’une telle richesse protéique) : il est vrai que moins nous consommons un aliment moins notre organisme va savoir quoi en faire quand il va le recevoir à nouveau, mais l’alimentation ne se base pas que sur de la quantité, c’est encore un argument de vente et de manipulation commerciale. Il suffirait pour un homme ou une femme de manger son apport en calorie recommandé journalier pour être bien…? Vision occidentale de la chose! Où est l’équilibre quand on ne parle de que quantités de protéines, de calories, de grammage etc etc….

    Au plaisir,
    Bien cordialement.

    1. Bonjour,
      Merci pour votre l’intérêt et votre réponse.
      Vous avez raison de souligner que l’expression “sucres lents” est réductive. Communément appelés “sucres lents” car le glucose qu’ils contiennent met plus de temps à être assimilé par l’organisme et se libère lentement au fur et à mesure des besoins. On les oppose (sans doute de manière un peu simpliste) aux sucres dit “rapides” que sont, comme vous le dites, les sucres raffinés qui eux sont assimilés et “utilisés” très rapidement. Et que nous consommons en effet maintenant en excès. 50 fois plus qu’il y a 100 ans.
      Il s’agit là d’avantage d’expressions langagières que d’une description précise de la réalité (toujours plus complexe) et il vrai que ce partage est aujourd’hui contesté et qu’il apparait plus précis de parler des différents Indices Glycémiques. Celui des pains bio étant inférieur à 70.
      Je vous suis également grée d’avoir su percevoir que l’évocation faite de “la richesse protéique dont nous pourrions nous priver”, ne concerne pas la quantité mais bien la qualité (le pain bio bis ou complet est entre-autre riche en vitamines du groupe B, vitamine E, PP, fer, phosphore, potassium, magnésium, manganèse, et acides gras oméga 3 …).
      C’est d’ailleurs aussi cette distinction entre qualité et quantité qui fait le fond de notre propos notamment quand nous soulignons que ce n’est pas l’absence de gluten qu’il faut prôner (en dehors des cas de maladies coeliaques) mais bien le choix de la qualité du gluten que nous absorbons.

  3. Un témoignage qui compte beaucoup pour nous et que nous voulions partager :

    De : Dominique
    Pour : BIQUET AMAP

    Bonsoir’
    Je mange sans gluten et votre pain passe très bien. C’est un vrai plaisir pour moi de pouvoir en manger sans être malade. Merci à vous. Dominique expert

    Envoyé de mon iPad

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