Des nouvelles de l’Oie gourmande

Nos producteurs de biscuits ont eu leur article dans la Dépêche pour leur passage en SCOP !

L’équipe !

https://www.ladepeche.fr/2020/11/16/loie-gourmande-la-biscuiterie-bio-passe-en-mode-scop-9203610.php

Basée à Saint Girons, en Ariège, la biscuiterie L’Oie gourmande s’est transformée en société coopérative cet été. Un choix cohérent avec ses valeurs militantes. Interview de son fondateur Martin Domenge Abeau, à l’occasion d’ ” Entreprenez en Occitanie ! ”, le mois de la création reprise d’entreprises organisé du 17 novembre au 17 décembre par l’agence régionale de développement économique Ad’Occ.

Dans quel contexte avez vous créé L’Oie gourmande ?
Après avoir longtemps travaillé dans l’ univers de la solidarité internationale, j’étais dans une phase de reconversion. C’était une période de ma vie où j’avais besoin de me recentrer. En 2012, je suis arrivé en Ariège un peu par hasard. Et je n’en suis jamais reparti ! Mon arrière grand père é tait boulanger pâtissier et j’ai toujours eu les mains dans la pâte. J’ai eu l’opportunité de me former au Fournil de l’Oie. J’y ai créé une première gamme de biscuits. Fin 2012, avec ma compagne, nous avons fondé notre propre biscuiterie bio, L’Oie gourmande. Nous nous sommes installés à Saint Girons, et le succès a très vite été au rendez vous.

Vous venez de vous transformer en Scop, baptisée Aux ateliers de la Liberté ””. Pourquoi ce choix ?
C’est un choix cohérent avec nos valeurs. Nous sommes une ent reprise militante. Nous sommes des artisans. Nous produisons des biscuits bio, de qualité, vendus exclusivement en vrac, en travaillant au maximum avec des fournisseurs locaux. Au  fur et à mesure des années, l’entreprise s’est développée. Nous enregistrons 10 à 15 % de croissance par an. Depuis longtemps, je portais cette idée de coopérative. C’était le bon moment. La Scop, baptisée en effet Au ateliers de la Liberté ””, compte six associés internes à l’entreprise et deux associés extérieurs. Nous partageons tous la même vision, la même philosophie. Pour nous, la Scop était une évidence.

Quels sont vos projets ?
Aujourd’hui, nous poussons les murs. Nous avons besoin de nouveaux locaux. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train d’acheter un bâtiment de 800 m2, toujours Saint Girons, qui accueillera notre atelier, mais aussi une épicerie vrac, un salon de thé et un tiers lieu. Nous devrions y emménager dans un an. Il y a plein de synergies à créer avec les acteurs du territoires. Nous songeons d’ailleurs à réinstaller des maraîchers dans les environs, afin de couvrir nos besoins.