Gérard Bolet, maire de Montbrun-Lauragais et engagé de longue date dans la promotion concrète de l’agriculture écologique de proximité, a lancé une pétition pour sauver le lac de Montbrun-Lauragais.
Des propositions très concrètes sont lancées pour préserver ce lac et lui faire jouer un rôle pour l’étiage des ruisseaux, son rôle de zone humide et sa valorisation pour le maraîchage.
https://www.change.org/p/il-faut-sauver-le-lac-de-montbrun-lauragais

Mise à jour du 10 mai 2017 — par Mairie de Montbrun-Lauragais

En novembre dernier, je vous alertais sur le risque imminent de disparition du lac de Montbrun et faisais appel à votre mobilisation, tout en multipliant les démarches auprès des décideurs. Ces efforts ont porté leurs fruits, puisque nous avons reçu le soutien du Président du Conseil Départemental (avec une motion à l’unanimité du Conseil Départemental), du Président de la Chambre d’Agriculture et de plusieurs communes de la communauté d’agglomération du Sicoval, et surtout plus de 3700 signatures de la pétition ont été recueillies. Tout ceci a été largement relayé par la presse et les médias (dont un reportage sur FR3). Soyez en tous ici chaleureusement remerciés.
Ceci a permis de débloquer la situation, et deux rendez-vous ont été organisés par le Secrétaire Général de la Préfecture avec l’ensemble des parties prenantes de ce dossier. Nous avons obtenu un sursis d’un an, le temps d’étudier les solutions alternatives à la suppression de ce lac. Trois pistes, non exclusives et si possible compatibles entre elles, seront explorées : la reprise de son utilisation agricole dans un contexte agro-environnemental, sa mise en valeur environnementale et pour l’éducation à l’environnement, le soutien du débit estival des ruisseaux en aval.
Le Conseil Municipal de Montbrun-Lauragais, à l’origine de l’ensemble de ces démarches et moteur dans la défense de ce patrimoine naturel, est prêt à prendre ses responsabilités. Si nos discussions avec les propriétaires progressent positivement, nous prenons des engagements :
– nous participerons financièrement à la réalisation de cette étude,
– nous acceptons de prendre en charge l’entretien courant de la digue et du niveau de l’eau pendant cette phase d’étude, à condition que les dispositifs techniques fonctionnent,
– nous sommes prêts à nous engager à plus long terme sur les travaux nécessaires, la gestion et la mise en valeur de cet espace naturel protégé, sans remettre en cause les acquis des ayant-droits.