Flora est épicière ambulante, elle roule son camion dans notre région sur plusieurs points de livraison et sur quelques marchés. Flora est engagée et le revendique. Elle vend du bio mais pas n’importe lequel. Flora s’explique sur ses motivations et ses choix dans une lettre que nous aimerions vous faire partager… Un petit bout de vie dans une grande envie !
Je suis épicière bio depuis 3 ans et demi… avant j’étais coordinatrice de projets socio-culturels en association et en Mairie (durant 7 ans).
En 2009, j’ai décidé de changer de métier… entre autre car les budgets alloués à mon travail n’étaient plus une priorité de l’Etat.
J’ai donc eu cette idée et 1 mois après j’étais sur les marchés, l’aventure commençait.
Petit à petit des copains m’ont demandé si je pouvais les livrer. Ça a commencé sur Gaillac Toulza, puis Saverdun…. et petit à petit, de bouche à oreille, des demandes se sont faites dans d’autres communes.
Mon exigence alimentaire a été initiée très jeune par ma mère, qui traquait les colorants nocifs pour la santé avec sa liste Greenpeace et nos goûters étaient certes moins funs que la moyenne mais plus sains pour notre santé. Ma mère était exigente sur la qualité des produits et fréquentait les magasins diététiques (à l’époque le bio n’existait pas encore)
Petit à petit des copains m’ont demandé si je pouvais les livrer. Ça a commencé sur Gaillac Toulza, puis Saverdun…. et petit à petit, de bouche à oreille, des demandes se sont faites dans d’autres communes.
Mon exigence alimentaire a été initiée très jeune par ma mère, qui traquait les colorants nocifs pour la santé avec sa liste Greenpeace et nos goûters étaient certes moins funs que la moyenne mais plus sains pour notre santé. Ma mère était exigente sur la qualité des produits et fréquentait les magasins diététiques (à l’époque le bio n’existait pas encore)
Alors aujourd’hui, j’ai poussé mon exigence au regard de notre planète.
Je ne fais donc pas de produits avec de l’huile de palme pour éviter la déforestation intense et la menace qui pèse sur l’habitat des orang-outans mais aussi parce qu’elle n’est pas bonne pour la santé si la consommation n’est pas modéré (lire ICI et LÀ).
Je ne fais pas non plus de produits importés de Chine qui est le pays où il y a le plus de métaux lourds dans les sols. De plus, je ne suis pas sûre que leur cahier des charges soit aussi “rigoureux” et si on rajoute la corruption, je doute que ça soit un pays fiable pour la BIO (lire ICI et LÀ).
Ce qui m’a donc amenée à chercher des produits dont la Chine a le monopole, comme le gingembre confit et l’arachide.
Et souhaitant faire travailler davantage les producteurs que les industriels, je suis toujours à la recherche de petits trésors
J’écoute donc les commerçants ayant une éthique qui dénichent aussi des petites perles (merci Sandrine Brault ! Merci Philippe !)
Je ne fais plus les marques DANIVAL, LIMA, NATUMI, ELLA’S kitchen rachetées par le groupe Hain Celestial dont un des actionnaires est aussi actionnaire chez Monsanto.
Je ne suis pas sûre à 100% que cet actionnaire soit décisionnaire et je comprends qu’on puisse placer ses billes dans l’avenir du bio mais je ne peux pas m’empêcher de penser aux conflits d’influences et au manque d’éthique. Et puis le bio coté en bourse est manifestement peu fiable (plus de 20 produits de Danival ont été déclassés en conventionnel cette année car il y avait des traces de pesticides, courrier reçu de la maison mère en juillet de cette année que je peux vous fournir si vous le souhaitez.) (cf. article sur le site de kokopelli)
Je ne fais pas non plus de produits importés de Chine qui est le pays où il y a le plus de métaux lourds dans les sols. De plus, je ne suis pas sûre que leur cahier des charges soit aussi “rigoureux” et si on rajoute la corruption, je doute que ça soit un pays fiable pour la BIO (lire ICI et LÀ).
Ce qui m’a donc amenée à chercher des produits dont la Chine a le monopole, comme le gingembre confit et l’arachide.
Et souhaitant faire travailler davantage les producteurs que les industriels, je suis toujours à la recherche de petits trésors
J’écoute donc les commerçants ayant une éthique qui dénichent aussi des petites perles (merci Sandrine Brault ! Merci Philippe !)
Je ne fais plus les marques DANIVAL, LIMA, NATUMI, ELLA’S kitchen rachetées par le groupe Hain Celestial dont un des actionnaires est aussi actionnaire chez Monsanto.
Je ne suis pas sûre à 100% que cet actionnaire soit décisionnaire et je comprends qu’on puisse placer ses billes dans l’avenir du bio mais je ne peux pas m’empêcher de penser aux conflits d’influences et au manque d’éthique. Et puis le bio coté en bourse est manifestement peu fiable (plus de 20 produits de Danival ont été déclassés en conventionnel cette année car il y avait des traces de pesticides, courrier reçu de la maison mère en juillet de cette année que je peux vous fournir si vous le souhaitez.) (cf. article sur le site de kokopelli)
Le goût et l’éthique sont donc mes deux chevaux de bataille.
Pour ceux que je ne verrai pas … bonnes Fêtes…
Pour ceux que je ne verrai pas … bonnes Fêtes…
Amour et Douceur
Flora
Flora
Flora a désormais son site internet : epicesettoutbio.fr